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Myrna Loy, la reine d’Hollywood

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Myrna Loy, la reine d’Hollywood

Icône féminine multifacettes des années 1930, Myrna Loy était à la fois surnommée ' la reine d’Hollywood ' et ' l’épouse idéale '. Oscillant entre l’archétype de la vamp et celui de la petite fiancée de l’Amérique, elle a conquis un large public, en s’illustrant dans près de 140 films et séries ; dédiant la fin de sa carrière au petit écran. Au cinéma, c’est dès l’ère du muet qu’on la découvre et que, déjà, sa beauté singulière interpelle. Comme Marlene Dietrich ou Carole Lombard, les sourcils fins de Myrna Loy structurent son regard – entre dédain et malice – à la mode de l’époque. Intimement liée à l’histoire du septième art, elle fait partie de l’aventure du Chanteur de Jazz (1927), considéré comme le premier film parlant, mais ne sera pas créditée au générique. Qu’importe, le destin a d’autres projets d’envergure pour elle, comme Deux sœurs vivaient en paix , sorti 20 ans plus tard et désormais disponible en DVD dans la collection Patrimoine - Romances et Comédies romantiques .

Danse et théâtre

Quand Myrna Loy naît, au début du siècle dernier et sous le nom de Myrna Williams , Hollywood n’existe pas encore. Avant que les sirènes du cinéma ne se fassent entendre, la future star passe une enfance rurale, dans le ranch familial de Radersburg. Pour l’anecdote, bien que ses grands rôles à venir soient placés sous le signe de l’exotisme, elle restera toujours une fille du Montana en son for intérieur. Propriétaire de leur ranch, le père de Myrna mène de front plusieurs activités professionnelles, en tant que banquier, promoteur immobilier et élu local. Mais tout s’arrête quand il est emporté par la foudroyante grippe espagnole de 1918.

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Contrainte à élever seule ses deux enfants – Myrna et son petit frère – sa mère, formée au Conservatoire de musique de Chicago, décide de déménager en Californie, où elle inscrit sa cadette à des leçons de danse pour qu’elle travaille sa fibre artistique. Dès l’âge de 12 ans , Myrna Loy se produit sur scène, devant un public. De la danse au théâtre, il n’y a qu’un entrechat, que la jeune fille effectue en se formant au lycée de Venice de Los Angeles. À 15 ans , elle se retrouve sur les planches à jouer la comédie . Le début d’une belle aventure. Si la légende veut qu’elle ait ensuite été repérée par un Rudolph Valentino subjugué par sa photo, Myrna Loy connaitra toutefois des débuts hésitants en se lançant dans le grand bain du septième art.

Rôles audacieux

Au seuil de sa vingtaine, elle ne parvient pas à se détacher des rôles de figuration souvent non crédités auxquels se résume sa carrière cinématographique naissante. À cette époque, son physique avantageux est presque un frein, dans la mesure où il la cantonne au rang de chorus girl . Il lui faut sortir du lot et, pour cela, elle comprend que jouer la femme fatale peut lui profiter. Across the Pacific (1926), Une Fille dans chaque port (1928), Le Chant du désert (1929) : autant de films qui augurent de sa prédilection pour les séductrices aux traits asiatiques. Faisant de cet exotisme inattendu sa signature, la comédienne n’hésite pas à franchir la ligne jaune, en incarnant les antagonistes amorales des films noirs qui forgent sa renommée ; si bien qu’elle fut la vedette favorite du braqueur de banques John Dillinger.

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Fondée sur l’audace et le talent, sa carrière décolle au milieu des années 1930, grâce à L'Introuvable (1934) de W.S. Van Dyke, qui lui vaut de partager l'affiche avec William Powell . Ça sera son film de la révélation, bien qu’elle compte déjà 80 titres à sa filmographie, majoritairement des courts métrages. La nomination de L'Introuvable aux Oscars® offre un coup de pouce au parcours de Myrna Loy, qui s’étoffe de beaux projets, comme Sa Femme et sa secrétaire, Le Grand Ziegfeld , ou Un Envoyé très spécial . Après la parenthèse de la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle elle s’engage aux côtés de La Croix Rouge, l’actrice livre une prestation toute en nuances face à Cary Grant et Shirley Temple , dans Deux sœurs vivaient en paix (1947) . Un triangle amoureux qui lui vaut de dévoiler une facette plus épurée de son jeu, sous la direction d’Irving Reis .

Deux sœurs vivaient en paix , à (re)découvrir dans la collection Patrimoine – Romances et Comédies romantiques , en cliquant ici.

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