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La Gloire du cirque : Melvyn Douglas sous le chapiteau de Stevens

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La Gloire du cirque : Melvyn Douglas sous le chapiteau de Stevens

N’ayant pas de lien de parenté avec Kirk Douglas – d’une quinzaine d’années son cadet – Melvyn Douglas a, comme l’interprète de Spartacus , une belle filmographie à son tableau de chasse. Disparu il y a 35 ans, il s’est illustré dans 111 films, téléfilms et séries, laissant derrière lui l’image d’un prolifique et talentueux comédien, doublement oscarisé. Faisant partie des figures fortes de l’Âge d’Or hollywoodien , Melvyn Douglas était l’incarnation du gentleman sophistiqué. Sous la direction de George Stevens et face à la pétillante Barbara Stanwyck , Melvyn Douglas fait forte impression dans le rôle de Jeff Hogarth. À l’occasion de l’édition DVD de La Gloire du cirque (1935) au sein de la collection Patrimoine, focus sur les prémices de son parcours à l’écran.

Goût pour la musique, amour du Septième Art

Né à Macon, au cœur de l’État de Géorgie, Melvyn Douglas s’appelle d’abord Melvyn Hesselberg ; Douglas étant le nom de jeune fille de sa mère, avant de devenir son nom d’artiste. Il aurait pu suivre les traces de son père, pianiste et compositeur, en embrassant une carrière musicale mais c’est au cinéma qu’il a choisi de dédier sa vie. Fort heureusement pour les cinéphiles d’hier et d’aujourd’hui, à qui il aurait profondément manqué si tel avait été le cas. Fils d’immigrants, Melvyn Douglas deviendra l’un des acteurs américains les plus charismatiques de son temps, concrétisant ainsi une certaine idée de l’American Dream .

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Durant sa jeunesse, il passe plusieurs années au Canada et comprend vite que l’école n’est pas faite pour lui. Aspirant à un avenir plus exaltant que celui que sa scolarité vacillante présage, le lycéen décide d’y mettre un terme avant l’obtention de son diplôme. Sensibilisé au répertoire théâtral classique dès l’adolescence, Melvyn Douglas découvre le monde de la comédie grâce à Shakespeare et témoigne de belles prédispositions pour se produire sur scène et tenir son texte devant un public. Le jeune homme a trouvé sa vocation .

Des premiers pas aux grands succès

Parcourant les États-Unis au sein d’une troupe itinérante, Melvyn forge son style au gré des représentations. À l’instar de nombre de ses pairs, il rejoint les rangs de l’Armée durant la Première Guerre mondiale, mettant ses rêves artistiques entre parenthèses le temps que le conflit prenne fin et que le retour à la vie civile lui permette de se lancer professionnellement. Après un crochet par Broadway et quelques panouilles cinématographiques, c’est dans le registre horrifique qu’il va faire ses preuves, au début des années 1930, notamment avec La Maison de la mort (1932) de James Whale.

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Trentenaire résolu à percer, Melvyn Douglas enchaîne les tournages et parvient à se faire engager au casting de La Gloire du cirque , face à Barbara Stanwyck et Preston Foster. Sous l’égide de George Stevens il donne la réplique à celle qui incarne l’intrépide Annie Oakley – vedette des années 1880 ayant vraiment existé – dans un rôle d’homme prévenant, look gominé et chapeau haut-de-forme. L’archétype du gendre idéal, un genre de personnage qui lui vaudra ses lettres de noblesse, de même que deux Oscars® et un Golden Globe, par la suite. Cette consécration est initiée par Ninotchka , dernier grand rôle de Greta Garbo, avant que Le plus sauvage d'entre tous, I Never Sang for My Father et Bienvenue Mister Chance ne lui apportent les louanges académiques.

La Gloire du cirque , à (re)découvrir en DVD dans la collection Patrimoine en cliquant ici.

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