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Le destin brisé de Carole Lombard

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Le destin brisé de Carole Lombard

Le regard clair et franc de Carole Lombard , qui transcendait le public des années 1930, est intemporel. Impossible de passer à côté de cette étoile filante qui, en dépit de la brièveté de sa carrière, sera entrée dans la légende hollywoodienne en imposant son style sans pareil. Avorté trop tôt, son parcours cinématographique a commencé sous les auspices prometteurs de l’ère du muet, avant de se finir tragiquement. Retour sur une comédienne au destin brisé, à retrouver sous les traits de Mrs. Smith dans le classique éponyme d’Hitchcock, en DVD dans la collection Patrimoine - Romances et Comédies romantiques .

Beauté fragile

Épouse de Clark Gable , Carole Lombard a partagé la vie de la star d’Autant en emporte le vent , mais aussi celle de millions de spectateurs, pour qui elle était un visage familier. Née Jane Alice Peters au début du siècle dernier, elle possède à la fois des origines allemande et anglaise. Benjamine d’une fratrie de trois enfants, elle grandit dans l’Indiana et n’a que 5 ans quand un premier malheur dessine une ombre au tableau de sa jeune existence : la séparation de ses parents, conduisant sa mère à l’entraîner, avec ses frères, en Californie. Cette nouvelle vie à Los Angeles est d’abord un déracinement, mais sera aussi le décor dans lequel se nouera son glorieux destin. Férue de sport (tennis, volley, natation, athlétisme) et cinéphile précoce, la fillette trouve à s’occuper. Avec ses airs de garçon manqué , elle fait ses classes, sans se douter que, déjà, elle se distingue de ses petites camarades par sa beauté naturelle.

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Très vite, cela va lui ouvrir les portes du septième art, puisque c’est du haut de ses 12 ans que Carole Lombard apparaît pour la première fois à l’écran. Le mélo A Perfect Crime marque ses débuts, dans le costume de la sœur de Wally Griggs (Monte Blue). Nous sommes en 1921 et l’avenir semble tout tracé pour cette adolescente aux traits aussi parfaits que le titre du film qui la révèle. Allan Dwan , qui réalise ce long muet, est celui qui, selon la légende, l’aurait repérée sur un terrain de baseball improvisé, tandis qu’elle jouait avec ses amis. Malgré ce coup de pouce, Carole Lombard connaît des débuts hésitants, ne parvenant pas à transformer ses auditions en contrats. En 1925, après deux apparitions non-créditées ( Gold Heels de W.S. Van Dyke et Dick Turpin ), ainsi qu’un bout d’essai non-concluant pour La Ruée vers l’or , l’actrice débutante est à un moment charnière de sa vie.

Nommée aux Oscars®

À 17 ans , elle doit subir une opération de chirurgie esthétique pour masquer la cicatrice que vient de tracer sur sa joue un accident de voiture. Sa carrière naissante manque de lui échapper et, par la suite, la comédienne veillera toujours à ce que sa mise en beauté et la lumière dissimulent l’infime marque qui lui restera de ce drame. Ses premiers véritables projets sont placés sous le signe de l’aventure, mais c’est dans un autre registre que la comédienne perce : la screwball comedy . Un type de films auquel elle vient en douceur, en s’illustrant auparavant dans une quinzaine de sketches signés Mack Sennett , entre 1927 et 1929, où elle joue de ses charmes en devenant l’une de ses Bathing Beauties. La décennie 1930 est la sienne. Accédant à des rôles de premier plan, Carole Lombard a désormais l’opportunité de faire éclater le talent dont elle est douée.

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Comme il le fera avec Lauren Bacall, Howard Hawks joue les pygmalions avec elle, en lui offrant une screwball comedy à sa mesure, Train de luxe (1934). Film de la consécration populaire, il l’encourage à poursuivre dans cette voie. Citée à l’Oscar® de la meilleure actrice en 1937 pour Godfrey , romance dont elle partage l’affiche avec William Powell qui fut son mari avant qu’elle ne lui préfère un autre séducteur à fine moustache. Au crépuscule de sa vie, Carole Lombard aspirait à des rôles plus exigeants et avait entrepris d’opérer un virage plus sérieux dans ses choix artistiques. Une réorientation qui lui aurait peut-être permis de décrocher la statuette tant convoitée. Le destin ne lui en laissera toutefois pas le temps, car la jeune femme de 33 ans meurt dans un accident d’avion , alors qu’elle était de retour d’une tournée de soutien à l’effort de guerre (les fameux War Bonds).

Elle laisse l’image de la jeune femme débordant de joie de vivre qu’elle a si souvent endossée dans les screwball comedies qui l’ont rendue célèbre. Mr. and Mrs. Smith (1941) sera son avant-dernier film, avant que le To Be or Not to Be de Lubitsch – sorti à titre posthume l’année suivante – ne mette un terme à sa brillante carrière.

Pour (re)découvrir Mr. and Mrs. Smith , rendez-vous avec la collection Patrimoine – Romances et Comédies romantiques, en cliquant ici.

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