Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E : Alicia Vikander, l’étoile montante

Véritable atout charme du nouveau film d’espionnage de Guy Ritchie , Alicia Vikander s’apprête à conquérir le cœur du grand public sous les traits de l’envoûtante Gaby Teller, une femme de l’ombre qui ajoute une touche de glamour au duo que forment Henry Cavill (Solo) et Armie Hammer (Kuryakin). À l’instar de Thandie Newton dans RockNRolla ou de Rachel McAdams dans le diptyque Sherlock Holmes, elle devient ainsi la muse de Ritchie pour Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E . Récemment dévoilée au Comic-Con de San Diego, la bande annonce de cette adaptation du feuilleton culte des années 1960 met d’ores et déjà l’eau à la bouche. Attendu le 16 septembre sur les écrans français, ce film montre que les comédies d’espionnage se conjuguent aussi au féminin, grâce à une Alicia Vikander dont le nom vous sera bientôt familier. Portrait.

Une Suédoise aux multiples talents

Si, en Suède, Alicia Vikander bénéficie d’une belle notoriété, sa popularité s’arrête pour l’instant aux frontières de son pays d’origine. Une situation en passe de changer, grâce à Ex Machina, thriller SF dont elle est la vedette et, surtout, à Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E, le film qui devrait l’introniser sur la scène internationale. Née à Gothenburg , elle partage depuis le plus jeune âge la même vocation que sa mère, également comédienne. Fréquentant les théâtres depuis l’enfance pour assister aux représentations de cette dernière, elle a une prédilection naturelle pour l’actorat. Jeune fille précoce , Alicia s’intéresse très tôt à d’autres domaines artistiques et fait preuve de sérieuses prédispositions à la danse ; qu’elle pratique depuis l’âge de 9 ans.

Quelques années plus tard, se rêvant ballerine, l’adolescente profite de la danse pour s’émanciper et quitte le foyer familial à 15 ans pour poursuivre dans cette voie afin de se professionnaliser. À cette occasion, elle se produit à plusieurs reprises sur la scène de l’Opéra de Gothenburg et brille à la fois par sa grâce innée et par le talent d’interprétation dont elle fait preuve sur les planches. À la suite d’une tournée estivale à l’étranger, qui lui donne des envies d’ailleurs et attise sa soif de découverte, Alicia Vikander décide de mettre un terme définitif à ses études pour se donner une véritable chance de percer en tant qu’actrice, sa vocation première. Elle a alors 16 ans et est douée d’une désarmante maturité.

De la télévision aux plateaux de cinéma

Forte de la posture et de l’aisance que lui apportent ses années de danse, Alicia Vikander ne tarde pas à se faire remarquer par le producteur de la série En decemberdrom, qui lui offre son premier rôle régulier en 2005, après que la comédienne en herbe ait fait quelques brèves apparitions sur petit écran. Deux ans plus tard, elle retrouve un nouveau rôle régulier en se glissant dans la peau de Jossan dans la série dramatique Andra Avenyn mais, à l’aube de la vingtaine, c’est vers le Septième Art que se porte son regard. Le projet de la révélation ne tarde pas à se présenter à elle puisque, dès 2009, Alicia Vikander décroche le rôle principal du film indépendant Pure , écrit et réalisé par Lisa Langseth.

À l’assaut d’Hollywood

Son incarnation de Katarina, jeune femme au passé trouble trouvant un second souffle dans la musique bluffe la critique et propulse l’actrice débutante au premier rang des talents à suivre de près. Lauréate de plusieurs récompenses, elle reçoit les honneurs de la Berlinale et commence à se faire un nom dans le milieu. De sorte qu’en 2012, sa carrière décolle face à Mads Mikkelsen dans Royal Affair , puis s’intensifie lorsqu’elle enchaîne avec un autre film en costumes, Anna Karénine , signé de l’expert du genre Joe Wirght (Pan). Par la suite, c’est un registre sensiblement différent qu’Alicia Vikander explore, en rejoignant le casting du Cinquième Pouvoir , biopic politique consacré à Julian Assange et à l’affaire Wikileaks. Plaçant sa carrière sous le signe de l’éclectisme, la comédienne est successivement à l’affiche du film choc Son of a Gun et du long métrage fantastique Le Septième Fils .

Brouillant une nouvelle fois les pistes en faisant un bond dans la Guerre froide des années 1960, Alicia Vikander joue les caméléons pour le plus grand plaisir de ses fans, dont le nombre devrait largement augmenter avec la sortie d’Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E , le 16 septembre au cinéma !