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À vos fourneaux avec Citizen Kane

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À vos fourneaux avec Citizen Kane

Considéré comme le meilleur film de tous les temps, Citizen Kane (1941) est autant un régal pour les spectateurs d’hier, qu’il l’est pour les cinéphiles d’aujourd’hui. Si chaque plan se savoure en appréciant la composition de l’image, la profondeur de champ et les jeux de perspective qui jalonnent le film, ces caractéristiques ne sont pas les seules raisons du succès de cette œuvre de référence, qui a valu à Orson Welles d’être propulsé au rang de génie de la pellicule, à la veille de ses 26 ans. En cette année qui marque le centenaire de sa naissance , le mastodonte de l’Âge d’Or hollywoodien reste inégalé. Un modèle dont les historiens du cinéma tentent encore de percer la part d’ombre. Citizen Kane , chef-d’œuvre signé d’un orphelin contraint de grandir trop vite, est à la fois celui de la consécration et son plus personnel. Alors que la scène du banquet intronisant Charles Foster Kane à la tête de l’Inquirer est l’une des plus célèbres, une autre séquence montrant le millionnaire attablé vaut qu’on s’y attarde. On y suit la dégradation de l’idylle de Kane et de sa femme, depuis leurs premiers petits déjeuners de couple marié, à ceux des mois suivants, où les regards emplis de reproches ont remplacé les sourires des prémices de leur union. L’occasion de se pencher sur la recette du petit déjeuner à l’américaine .

Un film personnel

Lorsqu’on évoque Citizen Kane , on pense tout de suite à l’ultime réplique : « Rosebud ». Un mot dont la signification a fait couler autant d’encre qu’elle a motivé l’enquête du journaliste qui sert à la fois de narrateur et de fil conducteur à l’intrigue. Pour autant, au-delà des évidences, Citizen Kane est d’abord une façon pour Orson Welles de faire passer le message selon lequel, peu importe le pouvoir et les biens matériels qu’on peut accumuler, on revient toujours à l’essentiel. Concentrant les leitmotivs des drames shakespeariens qu’il affectionne tant – le passé, la filiation, la mort et le désir de puissance – ce film s’est naturellement s’imposé comme une œuvre intemporelle , aux multiples niveaux de lecture.

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« Cette Amérique brutale et exhibitionniste, démesurée et cynique, dévergondée et hypocrite, cette Amérique, stade suprême du capitalisme dans toute sa vitalité, fascine Welles à la manière d'un serpent, car elle est le reflet de sa personnalité », peut-on lire dans Les Cahiers du Cinéma

Bluffant, autant par son originalité scénaristique et stylistique, que par la maturité dont Welles fait preuve pour ce premier long métrage de son cru, Citizen Kane est un film d’une grande densité. Partant d’un arc narratif simple – l’ascension et la chute d’un homme qu’on suit depuis l’enfance – le cinéaste visionnaire bouscule tous les codes du drame, du biopic, et de la fresque historique, pour dévoiler un film unique en son genre. À l’instar de Kubrick quelques décennies plus tard, il est en avance sur son temps et ne s’encombre d’aucun écueil, porté par la fougue de la jeunesse et l’idée très précise qu’il se fait du film qu’il veut voir naître.

« Un feu d'artifice perpétuel de la technique cinématographique » ( Libération )

Se servant des trucs et astuces du Septième Art comme des ingrédients d’une recette dont il a le secret, Orson Welles signe, à la manière d’un grand chef, un cocktail d’émotions dans lequel le spectateur est incité à se replonger au gré de multiples visionnages, pour ne pas en rater une goutte. Semblable aux bons vins, Citizen Kane donne l’impression de se bonifier avec le temps. Un adage d’autant plus vrai qu’il est désormais disponible pour la première fois en Blu-ray , dans une version remastérisée à partir du master original, accompagnée de suppléments collector inédits, dont un livre de 84 pages avec des photos rares, des story-boards, des anecdotes sur le tournage, des affiches et des documents d’époque. Idéal au pied du sapin de Noël , ce coffret sera parfait pour un après-midi au coin du feu. Disponible dans les bacs ou en ligne en cliquant ici.

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Sans plus attendre, place à la recette du petit déjeuner à l’américaine !

Les ingrédients (pour 2 personnes)

pour les pancakes

  • 125 g de farine
  • 15 g de sucre
  • 1 œuf
  • 1/2 sachet de levure traditionnelle
  • 30 g de beurre
  • 15 cl de lait
  • 1 pincée de sel

pour les œufs brouillés

  • 4 œufs
  • 2 cuillères à soupe de crème fraîche
  • 1 pincée de sel

pour le bacon grillé

  • 4 tranches de bacon

La préparation

1.Commencez par la pâte à pancakes. Dans un saladier, versez la farine, la levure et le sucre en formant un puit. Rajoutez les œufs entiers et mélangez le tout de façon à obtenir une préparation la plus homogène possible. Incorporez le beurre – que vous aurez préalablement fait fondre – puis délayez progressivement en versant le lait tout en mélangeant. Réservez une heure au frigo.

2.À l’aide d’une louche, versez ne dose de pâte dans une poêle légèrement huilée, en retournant à mi-cuisson. Petite astuce, pour être sûr de retourner le pancake au moment adéquate, attendez que de petites bulles se forment à la surface : c’est votre signal pour cuire l’autre côté. Servez avec du sirop d’érable pour respecter la recette traditionnelle, ou avec du coulis de fruit rouge, de la pâte à tartiner, du miel, de la glace, des fruits ou, tout simplement, une noisette de beurre.

3.Passez ensuite à la préparation des œufs brouillés. Cassez vos œufs entiers dans récipient supportant la chaleur d’une cuisson au bain-marie. Ajoutez la crème fraîche et le sel, mélangez et faites cuire à feu doux. À l’instar d’une fondue au fromage, tournez sans discontinuer à l’aide d’une spatule, en dessinant des huit. Cette opération ne doit pas excéder 5 minutes comme, progressivement, la préparation s’épaissit et qu’il faut veiller à ce que les œufs brouillés conservent une consistance juteuse. Saupoudrez éventuellement de quelques brins de ciboulette finement hachés au moment de servir.

4.Enfin, préchauffez votre four à 180°C (thermostat 6), en choisissant de préférence la position grill. Disposez les tranches de bacon sur une grille, sous laquelle il ne faudra pas omettre de placez une plaque destinée à récupérer l’excédent de graisse qui coulera pendant la cuisson. Laissez cuire 5 minutes, en retournant à mi-cuisson pour vous assurer que le bacon soit uniformément grillé des deux côtés.

Accompagnez de jus de fuit pressé et de café pour un petit déjeuner complet.

C’est prêt !

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