Cigognes et Cie : Livraison en salles !

Fruit de quatre années de travail du studio WAG – à qui on doit La Grande Aventure Lego – Cigognes et Cie prend enfin son envol dans nos salles de cinéma. Déjà plébiscité aux États-Unis, où il est sorti le mois dernier, ce bijou d’animation ravira petits et grands selon Le Figaro , qui souligne : « Mené tambour battant, rythmé, drôle et inventif , Cigognes et compagnie est un excellent divertissement ». À l’approche des vacances de la Toussaint , c’est surtout la sortie idéale en famille ou entre amis !

L’oiseau est dans le nid… ou presque

Partant d’une légende vielle comme le monde, Cigognes et Cie porte un regard actuel sur la famille d’aujourd’hui. Si l’argument de départ (la livraison de bébés par les cigognes) parle à tous, l’angle adopté est résolument original. Une singularité incarnée par Tulip , seule humaine du Mont Cigogne, vivant là à défaut d’avoir pu être acheminée vers sa famille. Ce personnage, pétillant comme on les aime, va faire vivre à l’échassier carriériste Junior une cascade d’aventures. Outre les péripéties qui attendent le duo, leur collaboration contre nature sera révélatrice de qui ils sont vraiment. Ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse ? L’épopée de nos deux héros va, en tout cas, les faire grandir au-delà de ce qu’ils imaginaient.

Aussi dépaysant qu’enthousiasmant, Cigognes et Cie réserve un large pan de son scénario au thème du rapport à soi et aux autres. Un aspect cher à Nicholas Stoller ( Nos pires voisins ), qui le décline sous le signe de l’humour et de l’émotion. Fort de l’expertise de Doug Sweetland ( Les Indestructibles ) dans le domaine de l’animation, le cinéaste a mis en scène cette histoire à quatre mains, en assurant seul l’écriture. Distillant des pastilles de légèreté dans une histoire sur-vitaminée, le bébé que Tulip et Junior doivent déposer dans 'son nid' est si craquant que même les loups ne lui résistent pas. La scène de la caverne vaut le détour et ce n’est de loin pas la seule, comme le rappelle la presse française :

« Original, gracieux et hilarant, ce long-métrage d’animation joue les outsiders et rivalise avec les plus belles réussites du genre» (BANDE À PART)

Haut en couleur

Jouant sur un traitement des couleurs volontairement saturé, ce premier film d’animation de Stoller tient ses promesses, en entraînant le spectateur dans un déluge d’action digne des meilleurs feel good movies. « On a réuni une formidable équipe pour mettre au point (…) un univers d'ombres portées, de lumières vives et de vrais contrastes, qui s'inscrivent dans une palette de couleurs très marquées », précise Brad Lewis (Ratatouille), coproducteur du film aux côtés de Glenn Ficarra et John Requa (Diversion) et du tandem Lord / Miller de La Grande Aventure Lego.

« Les univers du réalisateur de Presto et de celui de Nos pires voisins s’entrechoquent pour donner une comédie familiale riche en poursuites et en éclats de rire dans laquelle on ne serait pas surpris de voir apparaître des stars Warner comme Bugs Bunny ou Taz » (20 Minutes)

Matérialisé en images de synthèse et servi par des graphismes aboutis, le Mont Cigogne gagne une ampleur vertigineuse en 3D , au même titre que les autres décors époustouflants du film. « Une comédie familiale bourrée d’humour » ( Les Fiches du Cinéma ), « Dessin animé animalier complètement déjanté. Le scénario et le visuel baignent dans la bonne humeur » ( La Voix du Nord ), « Désopilant et bourré d'idées » ( CinemaTeaser )… Les louanges de la critique sont à l’image de l’engouement du grand public, puisque le long métrage atteint la seconde place du box-office pour son démarrage , avec une envolée à 1085 billets vendus à la séance parisienne de 14h. Une tendance qui a toutes les chances de se confirmer pendant les vacances.

Alors que les fans de DC Comics attendent avec impatience Lego® Batman, Le Film (prochain projet du WAG, prévu le 8 février 2017), les mordus d’animation peuvent d’ores et déjà s’émerveiller devant Cigognes et Cie en 2D ou en 3D !