Cigognes et Cie : Les confidences du casting américain

À l’approche des vacances de la Toussaint, le cinéma d’animation est à la fête. S’il est parfois difficile de faire le tri entre les films qui puissent plaire aux petits comme aux grands, Cigognes et Cie (12 octobre) met tout le monde d’accord, avec son florilège de gags et son histoire « à la fois originale, émouvante et drôle » (Jennifer Aniston). Sur un ton vivifiant, il vole dans le sillage de La Grande Aventure Lego , précédent film des studios WAG . Aboutissement d’une gestation de plusieurs années, leur dernier-né est un feel good movie de beau calibre, comme le soulignait la presse lors de sa présentation en avant-première au Festival d’Annecy. On fait le point côté coulisses avant de le découvrir dans nos salles !

Revisiter le mythe

Selon la légende, les cigognes livrent les bébés depuis la nuit des temps, jusqu’à ce que le tyrannique Hunter n’y mette un terme pour privilégier la livraison de colis traditionnels. La conception de Cigognes et Cie a, quant à elle, mis quatre ans à arriver à terme. Le résultat : un beau bébé réalisé en images de synthèse, magnifié par des couleurs volontairement accentuées et un format 3D qui apporte un sensationnel relief aux scènes aériennes. « Il était important que le style visuel soit aussi joyeux et déjanté que les thématiques », souligne Doug Sweetland , coréalisateur du film avec Nick Stoller ( Nos pires voisins ). Il précise :

« On a tourné en 16/9e pour donner un côté spectaculaire à l’image (…). L’animation est assez épurée et cartoonesque » (Sweetland)

Alliant leurs forces dans une dynamique de complémentarité, les deux cinéastes relèvent brillamment ce défi. Le producteur Brad Lewis ( Ratatouille ) souligne : « Nick [Stoller] vient du cinéma en prises de vue réelles et il a un formidable sens de la comédie et de l'impro (…). Et Doug [Sweetland] est l'un des meilleurs animateurs infographistes au monde ». Et résume : « On a donc emprunté à plusieurs genres, en mêlant l'expérience de l'animation à la spontanéité et au rythme du cinéma en prises de vue réelles pour un résultat explosif ».

Tendre et décalé

Projet très personnel de Stoller, Cigognes et Cie est autant un film sur l’importance de l’amitié que sur la famille, délivrant un message de tolérance qu’il est bon d’entendre à tout âge. Pétillant par sa forme et regorgeant de touches de légèreté sur le plan narratif, ce bijou d’animation n’en n’oublie pas d’aborder des enjeux essentiels. « Le film parle de rapports familiaux avec tendresse (…) mais dans le même temps, l’histoire est constamment ponctuée de gags », note Andy Samberg , qui prête sa voix à Junior en VO. Les inconditionnels de Jennifer Aniston seront également heureux de reconnaître la voix de l’actrice, qui renoue avec le doublage vocal 17 ans après Le Géant de fer . Un film dans lequel elle campait déjà la mère de famille et qui ressort en version restaurée le 7 décembre.

« Cigognes et Cie est tour à tour absurde et imaginatif, visuellement drôle et percutant par ses dialogues » (Doug Sweetland)

Dans La Grande Aventure Lego , Emmet chantait ' Tout est super génial '. La chanson entraînante de la BO est cette fois signée Jason Derulo et s’intitule ' Kiss the Sky '. Bien que tout soit loin d’être super génial sur le Mont Cigogne – en particulier pour la jeune orpheline Tulip – la belle épopée qui attend les personnages va les entraîner bien plus loin qu’ils ne l’auraient cru. « Si Junior est obnubilé par sa carrière au point de ne pas vouloir s’encombrer d’amitiés inutiles, Tulip incarne son exact contraire », note Doug Sweetland. L’arc narratif des deux antagonistes apporte de l’intensité à l’intrigue, en provoquant des séquences de prises de bec qui valent leur pesant de popcorns !

Le mot de la fin revient à Brad Lewis, pour qui Cigognes et Cie est « un buddy movie dont la gaieté et le rythme séduiront pas mal de monde »

Au vu des premiers retours critiques, le producteur a vu juste. « Cigognes et Cie est charmant et frénétique », salue The Atlantic . Pour découvrir le film à votre tour, en 2D et en 3D, rendez-vous au cinéma le 12 octobre .