Warner Bros. Actualités William H. Macy (Shameless) s’assagit pour Cake

William H. Macy (Shameless) s’assagit pour Cake

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William H. Macy (Shameless) s’assagit pour Cake

Indissociable du personnage de père de famille irrésistiblement dépravé de Shameless, William H. Macy ne se cantonne pas à ce rôle, comme il le prouve en campant Leonard au casting de Cake (8 avril), le nouveau film de Daniel Barnz. Si l’on devine, dans la bande annonce, que Leonard a une relation conflictuelle avec Claire (Jennifer Aniston), ce n’est pas la première fois que son interprète s’essaye au registre dramatique. Révélé par le Fargo (1996) des frères Coen – qui lui vaut sa première nomination aux Oscars – c’est avec Magnolia (1999) qu’il confirme son talent de comédien authentique, tout en s’illustrant en blouse blanche du Dr. David Morgenstern dans Urgences. Un parcours jalonné de succès, qu’il poursuit sous les meilleurs auspices avec Cake, grâce à un rôle plein d’émotions. Portrait d’une tête brûlée de la fiction US, qu’on découvre tout en nuances.

Sous ses faux airs de Monsieur Tout-le-monde, William H. Macy renferme une formidable propension à l’humour, que les frères Coen ont brillamment mise en exergue en lui confiant le rôle du commanditaire du meurtre de Fargo, au milieu des années 1990. Acclamé à Cannes, aux Oscars et aux BAFTA, ce film doux-amer scelle son destin en le propulsant sur le devant de la scène internationale. Abonné aux rôles – comiques ou dramatiques – de loosers au grand cœur, William H. Macy possède un style bien à lui, à mi-chemin entre la poker face de Buster Keaton et une radicalité sous-jacente, qui donne une belle intensité à son jeu.

Préférant le second plan aux rôles principaux, il a fait ses preuves au registre des 'supporting roles' en enchaînant les apparitions à un rythme effréné et en collaborant avec des réalisateurs essentiels du circuit indé hollywoodien. Un choix de carrière qui est tout à son honneur, comme le comédien compte à ce jour plus de 130 titres à sa filmographie, dont de nombreux projets en cours : cinq longs métrages dans lesquels il joue, ainsi que Rudderless, un film qu’il a réalisé et qui lui vaut de passer pour la première fois derrière la caméra.

Originaire de Miami, William H. Macy grandit sous le soleil de Floride. Fils de militaire, il reçoit une éducation stricte et ne se destine pas à une carrière artistique, puisqu’il entame des études de vétérinaire à son entrée à la fac. Toutefois, ses piètres résultats ne sont pas à la hauteur de ses ambitions et l’étudiant sent qu’un autre avenir l’attend au théâtre. S’étant découvert une vocation d’acteur, il bouleverse ses plans pour étudier les Arts Dramatiques au sein de l’Université de Goddard. C’est là qu’il fait ses premiers pas sur les planches et qu’il se forme à l’improvisation.

Fort du talent dont il est doué et de la farouche volonté de se professionnaliser qui l’anime désormais, William H. Macy décide de se perfectionner en arpentant les scènes des petits théâtres de Chicago, avant de partir vivre à Los Angeles puis à New York, où il pose ses valises au début des années 1980. Se faisant progressivement un nom à Broadway, il rêve de goûter au Septième Art, mais ses débuts sur grand écran se révèlent hésitants et lui faudra attendre le sacre de Fargo pour véritablement percer. Sa patience sera payante car, à 46 ans, William H. Macy est enfin reconnu comme un acteur de référence.

En dépit de cette reconnaissance sur le tard, le comédien se voit proposer une multitude d’alléchants scénarios et profite de son succès naissant pour devenir un visage familier du grand public. Parmi ses apparitions les plus marquantes, on peut citer Urgences, Boogie Nights, Magnolia, Jurassic Park III, La Défense Lincoln et, bien sûr, la version US de Shameless, dont il tient le haut de l’affiche depuis 5 saisons et qui lui a valu d’être cité aux Emmys. Attendu aux côté de la crème du cinéma américain dans Cake, William H. Macy profitera de ce nouveau film pour donner la réplique à Felicity Huffman pour la cinquième fois. Mariés depuis une vingtaine d’années, tous deux partagent une belle complicité en apposant leurs deux noms au générique de ce film, où l’ex-interprète de Lynette Scavo incarne une thérapeute, face à une Jennifer Aniston méconnaissable en quarantenaire sur la brèche.

Pour rappel, Cake est à découvrir le 8 avril prochain dans les salles françaises.

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