5 bonnes raisons de monter à bord du Prancer des Griswold
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Cinquième volet de la franchise américaine à succès, le film Vive les vacances , sorti dans les salles ce mercredi, est la comédie estivale parfaite pour pimenter la fin de vos congés d’été. En compagnie de la famille Griswold génération 2015 , vous ne risquez pas de vous ennuyer. Vous ne sentirez même pas le trajet passer tellement les péripéties s’accumulent sur cette route des vacances chaotique et cocasse , à destination du parc d’attractions de Walley World . Il y en a de nombreuses mais nous avons choisi pour vous 5 bonnes raisons d’embarquer à bord du Prancer des Griswold (à vos risques et périls, on vous aura prévenu !). Fous rires garantis.
Un hommage à la saga d’origine
Nées dans les pages du magazine humoristique National Lampoon , la famille Griswold a déjà fait l’objet de quatre adaptations au cinéma : Bonjour les vacances (1983) d’Harold Ramis et Amy Heckerling, Bonjour les vacances 2 (1985) d’Amy Heckerling, Christmas Vacation (1989) de Jeremiah S. Chechik et Vegas Vacation (1997) de Stephen Kessler. Les fans de la première heure pourront donc renouer avec les Griswold, dix-huit ans après leurs dernières aventures. Grands admirateurs de la franchise lucrative outre-Atlantique, les réalisateurs John Francis Daley et Jonathan M. Goldstein rendent ici hommage à la saga d’origine tout en y ajoutant leur patte. Pour les plus nostalgiques, les cinéastes ont tenu à recruter deux vétérans de la franchise, Chevy Chase et Beverly D'Angelo , qui reprennent ici les rôles de Clark et Ellen Griswold, les parents de Rusty (Ed Helms), devenus grands-parents pour la première fois.
Des caméos quatre étoiles
Pendant leur périple, riche en émotions fortes, les Griswold vont rencontrer de nombreux obstacles mais également des personnages qui vont les aider ou, à l’inverse, qui vont retarder encore un peu plus leur arrivée au célèbre parc d’attractions de Walley World. Ainsi, pour accompagner Rusty (Ed Helms) et Debbie (Christina Applegate) ainsi que leurs enfants terribles James (Skyler Gisondo) et Kevin (Steele Stebbins) dans leurs folles échappées , de nombreux acteurs et actrices se sont invités sur le tournage de Vive les Vacances . Ouvrez donc bien les yeux car vous pourrez apercevoir Ron Livingston (Ethan), Keegan-Michael Key (Jack Peterson), Regina Hall (Nancy Peterson), Charlie Day (Chad), Michael Peña (le policier du Nouveau Mexique), Kaitlin Olson (la policière de l’Arizona), Norman Reedus (Le conducteur du camion), Hannah Davis (la fille de la Ferrari), qui est un célèbre mannequin de maillot de bain du magazine Sports Illustrated, ou encore Colin Hanks (Jake).
Un road-movie par excellence
Dans la lignée du méchamment drôle Date Limite (2010), de la saga déjantée Very Bad Trip et des Miller, une famille en herbe (2013), Vive les vacances s’inscrit parfaitement dans le registre du road-movie 100% décomplexé . C’est à bord de leur Tartan Prancer bleu , un véhicule hybride et pas tout à fait au point, que Rusty a loué pour les vacances d’été, que les Griswold vont parcourir les États-Unis. Voiture symétrique dont l'arrière est identique à l'avant, cet engin absurde et insolent, s’affiche comme un membre à part entière de la famille. Présente dans chacune de leurs pérégrinations, cette citadine tout-terrain venue d’Albanie va leur en faire voir de toutes les couleurs et pimenter encore davantage le voyage. « Le Prancer est un bonheur sans cesse renouvelé », ironise l’acteur Ed Helms qui campe Rusty. « Mais il nous a soudés les uns aux autres – ou parfois donné envie de nous entretuer – tout comme les Griswold », poursuit Christina Applegate, qui interprète Debbie, son épouse.
Une bande-originale décalée
« Je m'étais dit qu'on pourrait chanter des chansons de Seal, comme toutes les familles normales. »
Qui dit long trajet dit forcément musique. N’en déplaise à Debbie, James et Kévin, la nouvelle voiture de la famille – la fameuse Tartan Prancer – est équipée d’un autoradio. Au volant, Rusty change de fréquences et tombe sur son morceau préféré, le tube Kiss From a Rose, interprété par Seal , et ne peut s’empêcher de pousser la chansonnette. La chanson devient alors ce fameux refrain des vacances qui fait digérer les kilomètres et les embouteillages. Le reste de la bande-originale de Vive les vacances se compose de morceaux pop, rap et vintage, aussi décalés que le ton du film. Vous pourrez donc y entendre le classique d’Harry Nilsson, Without You, lors d’une scène en canoë plutôt musclée ou encore les titres estivaux Summer Breeze de Seals & Croft, Holiday de Lindsey Buckingham et Class Historian de Broncho. Pour les amateurs de sons plus punchy , le langoureux Still Not A Player de Big Pun feat Joe, le puissant Bap U de Party Favor et le planant 11th Dimension de Julian Casablancas font également partie de la playlist.
Sur les traces de John Hugues
Dans Vive les vacances , la famille américaine moyenne en prend pour son grade. En effet, chacun à leur tour, les membres de la famille Griswold vont essuyer les échecs et se ridiculiser sous les rires des spectateurs. Cet humour irrévérencieux et parfois trash n’est pas né d’aujourd’hui. Ce ton moqueur et très sarcastique vient de la plume de John Hughes , entré au magazine d'humour américain National Lampoon en 1979 et auteur des premières aventures des Griswold. Acerbe et jamais dans la demi-mesure, son écriture intéresse les studios américains qui lui proposent d’écrire les deux premiers scénarios de la franchise Vacation. Trente-deux ans après la sortie du premier volet sur grand écran, l’ombre de John Hughes - qui restera à jamais gravé dans l’imaginaire collectif comme l’un des meilleurs réalisateurs de comédies familiales - plane toujours à travers un comique de situation redoutablement efficace et des personnages rocambolesques .
Pour prendre la route avec les Griswold dans Vive les vacances, rendez-vous au cinéma sans plus attendre !