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À vos fourneaux avec Boardwalk Empire

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À vos fourneaux avec Boardwalk Empire

Après cinq saisons riches en complots et en règlements de comptes, Nucky Thompson et ses comparses mafieux ont tiré leur révérence, au terme d’un ultime tour de piste entre espoirs et désillusions. Se sentant orphelins depuis que la diffusion du dernier épisode – Eldorado (508) – a clôt l’aventure, les inconditionnels de Boardwalk Empire peuvent se consoler avec la sortie imminente de la saison 5 en Blu-ray et DVD. Une saison qui met un point final à la conquête d’Atlantic City par un immigrant irlandais, qui allait poser les jalons du crime organisé en façonnant les rouages de la pègre américaine du début du siècle dernier… Avec de nombreux ex-Soprano au casting et Martin Scorsese aux manettes de la production, le show de de Terence Winter s’est posé en héritier de la série culte HBO tout en peaufinant son style léché et efficace au fil des saisons. Bien que le regard de Nucky se porte sur les États-Unis – terre d’accueil dont il cherchera sans relâche à faire son Eldorado – les racines irlandaises du parrain mafieux font intrinsèquement partie de sa personnalité. À l’approche des festivités de la Saint Patrick, la recette de cette semaine revisite un plat irlandais emblématique : l’Irish stew, le ragoût d’agneau.

« Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours rêvé d’être un gangster ». Prononcée par Henry Hill (Ray Liotta) dans Les Affranchis (1990), cette réplique correspond autant à l’archétype du mafieux au cinéma qu’à Nucky Thompson. Campé par un Steve Buscemi qui endosse ce costume pour la seconde fois depuis son incarnation de 'l’autre Tony' des Soprano, Nucky apparaît tantôt glaçant, tantôt sensible, mais est toujours animé d’une ambition si dévorante qu’elle empiète sur chaque facette de sa vie, le conduisant à prendre tous les risques qu’il en coûte pour servir son intérêt personnel.

Une soif de pouvoir qui passe autant par le commerce parallèle que favorise la Prohibition, que par la politique incertaine d’une époque où les droits civiques et l’égalité sociale ne sont encore que des chimères. Gangster tiré à quatre épingles, Nucky mène ses hommes d’une main de fer, oscillant entre querelles internes et rivalités qu’entraîne la guerre des clans inhérente à la conquête du pouvoir. Entre références historiques et libertés d’écriture, les scénaristes de Boardwalk Empire font s’entrechoquer les grands noms qui ont ajouté leur coup de pinceau à la fresque criminelle des années 1920.

Lucky Luciano, Al Capone, Chalky Wright, Michael Stuhlbarg, Arnold Rothstein, ou encore Mickey Duffy (rebaptisé Doyle) se croisent ainsi, au rythme des vendettas et des alliances qui agitent cette 'famille' mafieuse aux multiples ramifications. Surnommée 'la pieuvre' en raison de sa structure tentaculaire, la mafia a toujours fasciné petit et grand écrans, si bien que les influences de Boardwalk Empire dépassent la filiation évidente et assumée aux Affranchis et aux Soprano. Arpentant les fameuses planches du front de mer qui donne son titre à la série, Nucky concentre les doutes et les aspirations d’un parrain mafieux désireux d’étendre son empire, selon la devise de sa patrie d’origine : « Éirinn go Brach / L’Irlande toujours ».

Si les huîtres, le porridge, les pains au lait et la bière Guinness – dont la mousse doit être assez compacte pour qu’on puisse y apposer la marque d’un trèfle à quatre feuilles – constituent le socle du patrimoine culinaire irlandais, le ragoût d’agneau est sans conteste un incontournable des livres de recettes traditionnelles. Habituellement cuisiné avec de la viande de mouton adulte plutôt qu’avec de l’agneau, il est à la carte de tout pub qui se respecte et réunit des atouts non négligeables au vu de la météo capricieuse du pays, en étant à la fois gustatif et consistant. Pour voir la vie en vert et vous entraîner à épater vos convives pour la Saint Patrick, place au ragoût d’agneau irlandais !

Pour cette recette, il vous faut :

  • 1,5 kg d'agneau (collier et épaule)
  • 1 kg de pommes de terre coupées en 4
  • 6 oignons émincés grossièrement
  • 7 carottes épluchées et coupées en larges rondelles
  • 1 L de bouillon de bœuf ou de poulet
  • du thym, 1 bouquet de persil, 1 feuille de laurier
  • une noix de beurre

1) Munissez-vous d’une cocotte-minute, pour y cuire – à feu doux – la viande avec les carottes, les oignons, le beurre et les aromates (laurier et thym).

2) Ajoutez le bouillon à la préparation et veillant à recouvrir la viande d’agneau de jus, sans que celle-ci ne marine entièrement puis portez le tout à ébullition. Une fois cette opération accomplie, refermez votre cocotte et laissez mijoter à feu doux durant au minimum 2 heures, à 180°C.

3) Enfin, à l’issue des 2 heures de cuisson, ouvrez la cocotte et ajoutez les pommes de terre (épluchées ou non, selon votre goût) au mélange de viande et de légumes, avant de poursuivre la cuisson en fermant la cocotte pour laisser mijoter une trentaine de minutes supplémentaires. Pour une touche finale fraîche et délicate, parsemez le plat de persil ciselé avant de servir. C’est prêt !

Simple, bon et intemporel, le ragoût d’agneau est l’assurance d’un repas dans la pure tradition irlandaise. Comme dirait Nucky : « On ne peut pas être un demi-gangster » et, ce qui est vrai pour la mafia, l’est aussi en cuisine alors mettez toutes les chances de votre côté en ajoutant une vingtaine de cl de Guinness avant de mettre la viande au four. Une astuce qui donnera un cachet authentique à votre ragoût, tout en évitant que la viande ne dessèche.

À vous de jouer !

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