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Blade Runner : Sean Young, éternelle Rachel

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Blade Runner : Sean Young, éternelle Rachel

Avec son nom d’artiste aux sonorités masculines et son visage de femme-robot à jamais gravé sur la pellicule de Blade Runner (1982), Sean Young a marqué le cinéma des années 1980. De son véritable nom Mary Sean Young, elle a fait de flamboyants débuts sous la direction de Ridley Scott , qui la révèle au grand public à seulement 23 ans en faisant d’elle la muse de son bijou de science-fiction. Plus de trente ans après, la comédienne reste indissociable de l’envoûtante Rachel , un personnage qu’elle a incarné avec une désarmante intensité, face à un Harrison Ford alors au sommet de sa gloire. Retour sur le parcours de cette oubliée d’Hollywood, qui revient dans la lumière grâce à la ressortie en salles – version Final Cut remasterisée – de Blade Runner, le 14 octobre .

De Mary Sean Young à Sean Young

Née à Louisville (Kentucky), la petite Mary grandit auprès de parents qui éveillent, très tôt, sa vocation d’actrice. Avec un père à la fois journaliste et producteur de télévision, et une mère également journaliste mais surtout scénariste, la fillette a une carrière artistique toute tracée devant elle. Enfant de la balle , elle attend d’être à la fac pour se consacrer véritablement au théâtre. Rejoignant les rangs de l’Interlochen Arts Academy (Michigan), l’aspirante comédienne parfait sa découverte des Arts Dramatiques avec une formation de danseuse de ballet à New York, de façon à travailler sa posture, tout en ajoutant une corde à son arc.

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À l’instar de sa mère – Mary Lee Kane, devenue Lee Kane – Mary Sean Young fait disparaître son prénom de son nom de comédienne. Douée d’une beauté qu’elle utilise comme son principal atout pour se démarquer de ses concurrentes, la jeune femme égrène les castings et ne tarde pas à faire sensation. Dès 1980, elle est choisie pour camper Ariadne Charlton dans le drame sentimental de James Ivory, Jane Austen in Manhattan . Dans la foulée, elle apparaît dans la comédie Les Bleus (1981), emmenée par Bill Murray, avant d’atteindre la consécration cinématographique l’année suivante avec Blade Runner .

Blade Runner, la consécration

Si le choix du rôle-titre a fait débat entre Ridley Scott et ses producteurs – avec une liste de 6 candidats possibles pour aboutir à Harrison Ford en Deckard – Sean Young s’est aisément imposée comme une évidence. Bien que le nom de Nina Axelrod, plus confirmée, ait été évoqué, c’est elle qui l’emporte en dépit de la frilosité des studios hollywoodiens de donner leur chance aux débutants. Un challenge que l’actrice en herbe relève haut la main et qui lui vaut de transcender le public de l’époque, tout en décrochant les faveurs de la presse. Derrière son regard captivant et son apparence à la fois futuriste et sophistiquée, Rachel est un personnage qu’on n’oublie pas. Poursuivant sa carrière avec Dune (1984), un projet que Scott était supposé mettre en scène, mais qu’il a laissé à David Lynch, Sean Young prouve que le genre de la SF lui sied à merveille et livre une nouvelle interprétation qui enchante ses fans.

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Trois ans plus tard, le thriller de Kevin Costner Sens unique , marque le dernier succès d’un parcours qui se prolongera dans l’ombre de films de moins grande envergure – plus d’une centaine mais aucun qui soit concluant – comme ses projets suivants ne seront pas à la hauteur du talent qu’elle témoignait au générique de Blade Runner. Surnommée l’actrice maudite par une partie des médias, elle connaît une descente aux enfers : coupée au montage du Wall Street d’Oliver Stone, ainsi que de deux films de Woody Allen, elle se blesse lors des répétitions de Batman (1989) et ne tournera jamais dans ce premier volet de la saga originelle de Tim Burton. Une occasion manquée, comme celle de tourner dans le Casino (1995) de Scorsese où, enceinte, elle doit laisser sa place à Sharon Stone. Icone éphémère mais au combien marquante des eighties, Sean Young n’aura jamais été autant au sommet que lorsqu’elle prêtait ses traits à l’insaisissable Rachel…

À l’honneur du 7e Festival Lumière de Lyon, qui se tient jusqu’au 18 octobre, Blade Runner a une actualité chargée, avec une ressortie nationale en version Final Cut remasterisée et l’édition d’un coffret Steelbook Blu-ray inédit très complet. Prévu dans les bacs le 21 octobre prochain, ce coffret est d’ores et déjà disponible en précommande en cliquant ici.

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