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À vos fourneaux avec Au cœur de l’Océan

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À vos fourneaux avec Au cœur de l’Océan

Depuis trois semaines, Au cœur de l’Océan (actuellement à l’affiche en 2D et 3D) entraîne petits et grands dans une aventure épique et humaniste, emmenée par un Chris Hemsworth qu’on a plaisir à découvrir dans un autre costume que celui d’un super-héros. Campant un chasseur de baleine confronté à un cachalot de 29 mètres de long, l’acteur livre une performance bluffante, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Astreint à un régime de 500 à 600 calories journalières pour perdre 20 kilos et être crédible en naufragé à la dérive, l’interprète d’Owen Chase rend un bel hommage à ce personnage méconnu et pourtant fondamental de Moby Dick . Au-delà du conte que Melville romance dans son best-seller, la version de l’histoire que Ron Howard dévoile dans son film retranscrit les événements tels qu’ils se sont réellement déroulés. Une fiction ancrée dans la réalité, qui réussit le tour de force d’être à la fois divertissante et bouleversante d’authenticité. En cette période de fêtes, où les fruits de mer sont à l’honneur sur les tables de réveillons, focus sur la recette de la nage de homard safranée .

Un bond dans un passé oublié

Fil conducteur de l’intrigue, la rencontre des marins de l’Essex avec la baleine blanche de 29 mètres fait pencher la ligne de flottaison du récit. Espérée avant qu’elle n’ait lieu et amèrement regrettée à la suite du naufrage, cette rencontre sera déterminante pour Owen Chase et ses hommes... Réalisée en images de synthèse afin qu’elle est la grandeur du bateau qu’elle attaque (30 mètres), la baleine 'nage' en décors naturels ; ceux de l’Océan qui effraie paradoxalement beaucoup Ron Howard, comme il le confiait lors de sa venue à Paris en dévoilant une anecdote malheureuse avec un requin, lorsqu’il était enfant.

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Autrement plus dangereux que les requins, les cachalots qui peuplaient les mers de la Nouvelle-Angleterre, représentaient, au début du XIXe siècle, une source de revenus primordiale pour les insulaires vivants de cette pratique à risques. À Nantucket , Owen Chase va comprendre, à ses dépens, qu’il est dangereux de se mesurer à plus fort que soit et que les conséquences en sont parfois dévastatrices. Racontée à travers le récit que son ancien mousse, devenu vieux, fait à demi-mot à un Herman Melville venu cherché l’inspiration pour l’ouvrage qui allait le consacré au rang d’auteur classique, Moby Dick. À cheval entre deux époques, le scénario d’Au cœur de l’Océan que signe Charles Leavitt (Blood Diamond) entraîne le spectateur dans une aventure haletante et ramifiée.

« Le suspense psychologique et l’intensité dramatique insufflés par le réalisateur parviennent à harponner le spectateur » (Direct Matin)

La vague des émotions

Autant à la fois son film des meilleurs atouts d’un blockbuster et du drama qu’on attend d’un film de cette teneur, Ron Howard touche son public au cœur et confirme son statut de cinéaste humaniste. À travers le parallèle qui fait entre l’équipage et la baleine, on décèle la part de sauvagerie des hommes et, peut-être aussi, la part de compassion de l’animal. Un portrait croisé à grande échelle, au sujet duquel le réalisateur expliquait : « Ce qui est poignant dans le personnage d’Owen c’est sa transformation. D’abord aveuglé par sa fierté, il gagne en humilité après sa rencontre avec la baleine ». Un rôle qui vaut à Chris Hemsworth de dévoiler une facette inédite de son jeu, en portant le film avec panache et sincérité. Lorsque l’Essex prend la mer au début du film et avant son impressionnante perte de poids , le comédien interprète une scène dans laquelle son personnage dédaigne le repas qui lui est proposé par le Capitaine, avec qui il partage une aversion mutuelle. Un apport nutritif qui aurait pourtant été précieux, au vu de la tournure tragique des évènements qui s’abattront plus tard sur eux…

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Sans plus attendre, place à la recette – de fêtes – de la nage de homard safranée !

Les ingrédients (pour 4 personnes)

  • 25 cl de Bordeaux blanc moelleux
  • 2 cuillères à soupe de cerfeuil haché
  • 2 homards cuits
  • 1/2 cuillère à café de curcuma
  • 25 cl crème fraîche
  • 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 1/2 capsule de safran en poudre
  • 2 échalotes
  • sel, poivre du moulin

La préparation

1.Commencez par couper vos homards en deux dans le sens de la longueur, et décortiquez-les en séparant la queue, les pinces et les petites pattes, puis retirez minutieusement toute la chair de la carapace. Dans une cocotte, faites revenir à feu très doux les échalotes émincées dans un filet d’huile d’olive et ajoutez-y les petites pattes. Versez le Bordeaux en allongeant d’un peu d’eau finement salée. Saisissez à feu vif quelques instants, avant de baisser à nouveau la cuisson.

2.Ajoutez la crème, le curcuma et la safran et couvrez pendant 5 minutes pour laisser mijoter. Enfin, ajoutez le reste de homard et laissez mijoter 2 minutes supplémentaires. Veillez à ce que le temps de cuisson n’excède pas la durée préconisée afin que le homard obtienne une consistance goûteuse.

Astuce : Servez avec du riz et quelques légumes du soleil en accompagnement.

C’est prêt !

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