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Journée internationale de la baleine : Les animaux marins au cinéma

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Journée internationale de la baleine : Les animaux marins au cinéma

Créée à l’initiative d’écologistes préoccupés par la fragilité des milieux aquatiques et de leur faune, la Journée internationale de la baleine met chaque 19 février ce grand cétacé à l’honneur. Traqué par les hommes depuis des siècles pour sa chair, sa graisse – utilisée dans l’industrie cosmétique pour être reconditionnée sous forme de produits de beauté – et ses fanons, il a longtemps été menacé de disparition. Si la baleine à bosse est souvent considérée, à tort, comme une espèce en voie d’extinction, l’avenir de cette reine des océans demeure incertain. Star du prochain film de Ron Howard, elle vole presque la vedette à Chris Hemsworth dans Au cœur de l'Océan (9 décembre). Pour patienter d’ici à la sortie de ce film évènement, qui revient à la source du mythe de Moby Dick, jetez-vous à l’eau avec une sélection – subjective – des animaux marins au cinéma !

Aussi effrayante que fascinante dans la culture populaire, la baleine a d’abord noirci les pages des romans d’aventure, avant de gagner le grand écran. De La Bible, où Jonas est avalé par 'un grand poisson', à Pinocchio, en passant par Moby Dick, elle est présentée comme un être gigantesque et vorace, auquel il vaut mieux ne pas se retrouver confronté en pleine mer. Faisant partie des espèces dites « clés de voûte », elle a pourtant un rôle essentiel en termes de régulation de l’écosystème et, contrairement à sa tenace réputation de mangeuse d’hommes, ne se nourrit que de plancton.

Une autre idée reçue qui a la dent dure est celle des différentes variétés de baleines qui existent. Ainsi, il s’agit de différencier les 'vraies' – comme les baleines à bosse ou les baleines blanches – des 'fausses', à savoir les « baleines tueuses », qui sont en fait des orques, appartenant donc à la famille des delphinidés. La nuance a son importance, comme le rappelle la franchise culte pour enfants Sauvez Willy. Initiée en 1993 avec un premier opus éponyme, elle s’est étoffée de trois volets supplémentaires au fil des ans, pour former une quadrilogie riche en émotions et en rebondissements.

Jeune adolescent à problèmes, Jesse se rend un soir dans un centre aquatique pour y peindre des graffitis, mais se fait prendre et est contraint d’effectuer des travaux d’intérêt généraux pour effacer ses dégradations. Lorsqu’il découvre l’existence d’une orque mâle prénommée Willy, sa vie change. S’occupant de lui comme d’un ami, il tisse une solide relation avec l’animal. Mais très vite, les choses se compliquent… Refusant de coopérer au spectacle dont il est la vedette, Willy s’attire les foudres du propriétaire des lieux. Bien décidé à sauver Willy de la menace qui pèse désormais sur l’orque rebelle, Jesse va tout mettre en œuvre pour lui faire regagner son habitat naturel.

Très attaché à cette histoire qui a conquis des millions de spectateurs, Jason James Richer reprendra le rôle de Jesse dans Sauvez Willy 2 (1995) et 3 (1997) – centrés sur la préservation des océans face à la menace des pétroliers et des chasseurs – en en restant indissociable de ce personnage qui l’a vu grandir. En 2010, près de dix ans après le début de la licence, un nouveau Sauvez Willy : Le Repaire des pirates clôt l’aventure. S’appuyant sur les ingrédients qui ont fait le succès de la première intrigue, le film donne à la jeune Kirra l’occasion de prendre le relai de Jesse et de prolonger l’histoire avec éclat.

Dans la même veine mais avec un dauphin en vedette, le diptyque L'Incroyable Histoire de Winter le dauphin 1 et 2 (2011 / 2014) est tout aussi touchant. Tiré de faits réels, il met en scène le destin hors du commun d’un dauphin femelle victime d’un grave accident, qui deviendra le premier spécimen au monde à bénéficier d’une prothèse de queue, calquée sur le modèle des celles utilisées dans l’ingénierie médicale de pointe. Une première, qui a inspiré à Charles Martin Smith l’idée de son scénario.

Amputée de la queue après avoir été prise au piège dans un casier à crabe, Winter – jeune dauphin femelle sauvée par Sawyer et les soigneurs de l’hôpital marin de Clearwater – se remet de sa blessure en compagnie de Panama, un dauphin qui occupe le bassin voisin du sien et qui fait office de mère de substitution pour elle. Devenue la coqueluche des visiteurs du centre, Winter va pourtant devoir faire face à une nouvelle épreuve car, lorsque Panama meurt de vieillesse, c’est tout son équilibre qui s’en trouve menacé.

Une intrigue prégnante, portée par un beau casting, avec Harry Connick Jr, Ashley Judd, Morgan Freeman ou encore Kris Kristofferson en tête d’affiche. Ayant captivé petits et grands spectateurs à sa sortie en salles, ce diptyque confirme que les fictions animalières ont la côte au cinéma. Un succès qui tient à l’empathie qu’on ressent pour Winter, mais aussi aux drôles d’animaux qui ponctuent le film, à l’instar de Mavis la tortue et de Rufus le pélican, un volatile bien plus espiègle que celui qu’on avait aimé découvrir dans Nicostratos le Pélican (2010) !

Si ces films font vibrer la corde sensible, Ron Howard adopte une approche résolument différente avec Au cœur de l'Océan, film d’aventure dramatique et ultra-réaliste dans lequel Chris Hemsworth incarne l’un des marins de l’Essex, baleinier entré dans l’histoire pour avoir croisé la route d’un cachalot blanc d’une taille monstrueuse à l’hiver 1820, alors qu’il naviguait au large des côtes de la Nouvelle-Angleterre.

Un film à découvrir le 9 décembre dans les salles françaises.

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