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Annabelle : Jour J du prequel de Conjuring

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Annabelle : Jour J du prequel de Conjuring

Après des mois d’attente, le terrifiant prequel de Conjuring arrive enfin dans les salles françaises ! Dérivé du film d’épouvante qui avait fait souffler un vent de terreur sur le box-office l’été dernier, il prolonge l’angoisse au-delà des dossiers Warren, en dévoilant le vrai visage d’Annabelle… Avec son air faussement innocent et la sournoiserie des traits de son visage, la poupée de porcelaine a marqué les esprits dès son apparition dans Conjuring. Au centre d’un nouveau film – dont l’intrigue se déroule une dizaine d’années avant Harrisville – Annabelle réserve des sueurs froides aux fans du genre. Oserez-vous l’affronter sur grand écran ?

Film d’épouvante le plus vu en France depuis 14 ans, Conjuring a frappé un grand coup auprès d’un public pétrifié de découvrir le 'cas Harrisville' d’Ed et Lorraine Warren. Ayant signé le meilleur démarrage de sa carrière avec ce concentré d’épouvante – considéré comme « la plus grosse suée d’effroi de l’année cinématographique » par À voir à lire – James Wan s’est lancé dans l’aventure d’Annabelle avec une belle implication. Producteur de ce spin-off, il laisse toutefois les rênes de la réalisation à John R. Leonetti, l’ancien directeur de la photographie de Conjuring.

Si les deux hommes se connaissent bien, pour avoir collaboré ensemble à plusieurs reprises, c’est aussi le cas d’une grande partie de l’équipe technique d’Annabelle, ce qui accentue l’effet de filiation des deux films. Dans la veine de Conjuring, on suit le basculement d’une famille dans le chaos d’une malédiction, dont la violence sera sans limite. Cette fois, le mal vient d’une poupée, que Mia Form (Annabelle Wallis) reçoit en cadeau de son mari John, incarné par Ward Horton. Se réjouissant d’accueillir bientôt leur premier enfant, le jeune couple ne se doute pas que la présence de cette poupée sous leur toit sera le début de terribles souffrances.

Aussi efficace qu’intemporel, le thème de la poupée démoniaque a fait ses preuves au cinéma. Atteignant son paroxysme grâce à la mise en scène oppressante de Leonetti et à l’interprétation haletante d’Annabelle Wallis, ce leitmotiv hollywoodien retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesses. À mi-chemin entre Jeu d’enfant (1989) et L’Exorciste (1973) pour 20 Minutes, Annabelle tient ses promesses et s’offre un beau démarrage outre-Atlantique. En tête des premières séances US la semaine dernière, il devrait également conquérir le public hexagonal, au vu de l’impatience des fans du premier opus !

Pour frissonner d’angoisse devant Annabelle, rendez-vous au cinéma dès aujourd’hui.

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