Warner Bros. Actualités Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E : les coulisses du tournage

Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E : les coulisses du tournage

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Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E : les coulisses du tournage

En salles le 16 septembre prochain, Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E , le dernier coup de maître de Guy Ritchie, promet un mélange explosif entre thriller d’espionnage et humour au second degré . Porté par Henry Cavill (Man of Steel) et Armie Hammer (J. Edgar), dans les costumes très sixties de l’agent de la CIA Napoleon Solo et de l’agent du KGB Illya Kuryakin, le long-métrage revisite avec panache la série originale, diffusée à la télévision américaine dans les années 1960. Pour en apprendre davantage sur l’ambiance du film, les conditions de sa fabrication et les confidences de l’équipe, direction les coulisses du tournage. Morceaux choisis.

Un hommage aux thrillers d’espionnage

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Après avoir signé deux comédies post-modernes, avec Sherlock Holmes (2009) et sa suite Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombres (2011), Guy Ritchie, le fin limier d’Hollywood, a de nouveau souhaité s’atteler à un film d’époque. Aux côtés de Lionel Wigram, déjà auteur du premier Sherlock Holmes et producteur ainsi que coscénariste d’Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E, il a souhaité rendre hommage aux thrillers d’espionnage des années 1960 , mais sans pour autant tomber dans la parodie : « On voulait rendre hommage au genre, en s'amusant tout en étant crédibles », confie le producteur. Pour Steve Clark Hall, l’un des autres producteurs du film, qui collabore pour la cinquième fois avec le cinéaste : « Même s'il s'agit d'un film en costumes, il a l'air moderne, et bien que ce soit un film d'action, il y a pas mal d'humour au second degré et une touche qui n'appartient qu'à Guy Ritchie ».

« Pour être franc, on aime les films d’époque. » (Guy Ritchie)

Parmi l’ensemble des projets envisagés par Guy Ritchie et Lionel Wigram, Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E semblait le plus réalisable et surtout le plus inspirant : « Il y avait quelques prérequis importants dans la série qu'on devait respecter : le Russe était blond et l'Américain était brun et les enjeux étaient planétaires. J'adorais l'idée de faire du Russe et de l'Américain deux super-agents. D'une certaine façon, j'avais à ma disposition ce qu'il y a de mieux chez Bond ». Une référence à l’un des épisodes de la saga James Bond, Goldfinger (1964) , est même présent dans le film, la production étant parvenue à récupérer l’hélicoptère ayant servi à Pussy Galore à l’époque. « Autant vous dire que je suis enchanté d'avoir réussi cet exploit pour notre film », s’est réjoui Lionel Wigram.

Une série culte

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Diffusée à la télévision américaine de 1964 à 1968, la série d’espionnage originale, Des agents très spéciaux , était interprétée par les acteurs Robert Vaughn et David McCallum, sous les traits d'agents secrets de bords opposés travaillant ensemble en pleine Guerre froide pour le Commandement Uni du Réseau pour la Loi et son Application. « Quand j'étais gamin, c'étaient les types les plus géniaux du monde qui se baladaient avec les gadgets et les armes les plus démentes », se souvient le producteur John Davis. Contrairement aux comédiens Henry Cavill et Amy Hammer, qui n’avaient jamais regardé la série mais qui l’ont trouvée « très amusante » par la suite, Hugh Grant , qui campe Waverly, le patron des Renseignements de la marine britannique, en était fan lorsqu’il était petit : « J'avais une petite voiture qui s'inspirait du feuilleton ». Pour camper son personnage, l’acteur a confié s’être inspiré de l’un de ses oncles « qui était un haut gradé dans les Renseignements de la marine. C'est une manière très britannique de pratiquer l'espionnage. Avec beaucoup de discrétion. J'ai toujours su qu'il était espion, mais on n'avait pas le droit d'y faire allusion ».

Un duo de choc

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Foncièrement différents, tant dans leur bord politique que dans leur style vestimentaire et leur personnalité, les agents Napoleon Solo et Illya Kuryakin vont néanmoins devoir collaborer sur une mission commune. Selon l’acteur Armie Hammer, « Illya est un type extrêmement bien entraîné qui ne vit que pour son métier, tandis que Napoleon Solo ne se fie qu'à son intuition ». Au fil de l’histoire, les deux agents réalisent qu’ils ne pourront pas venir à bout de la mission s’ils ne trouvent pas un terrain d’entente. « Ils finissent par comprendre qu'ils se complètent étrangement. Ensemble, ils sont plus efficaces et compensent les faiblesses de l'autre », poursuit-il. Pour se détacher de la série d’origine et apporter une valeur ajoutée , Guy Ritchie a souhaité se focaliser tout particulièrement sur le passé des deux agents puis axer le film sur leur rencontre : « Il nous semblait logique de raconter la genèse de la rencontre entre les deux protagonistes ». « Solo a toujours été un type loquace et affable, et c'est ce que nous avons conservé, mais nous sommes partis de là pour développer le personnage », ajoute Lionel Wigram.

La dolce vita

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Pour tourner Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E , l’équipe a posé ses valises dans les studios Leavesden de Warner Bros. , ancien terrain d'aviation au nord de Londres qui a accueilli les tournages de la saga Harry Potter pendant plus de dix ans, mais surtout en Italie . En effet, la production a tourné une quinzaine de jours à Naples , où elle a utilisé Castel Nuovo et Castel dell'Ovo pour les extérieurs de l'île des Vinciguerra et plusieurs grottes exploitées par les nazis pour du stockage de matériel pendant la Seconde guerre mondiale. L'équipe a également passé une semaine à Rome où elle a tourné sur les célèbres marches de la place d'Espagne et dans les ruines du Théâtre Marcello. « Ils ont fait fermer la place et la Via del Corso », se rappelle Alicia Vikander. « Tout le monde était en costumes – il y avait des centaines de figurants – et c'était franchement hallucinant d'arpenter ces rues fermées au public ». S’il y en un qui s’est régalé en Italie, c’est bien Armie Hammer : « On mangeait des pâtes, on sortait, on dînait en dégustant de bons vins. Le tournage en Italie fera partie de mes souvenirs inoubliables. J'aimerais y tourner tous mes films ».

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