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Les meilleures adaptations littéraires du cinéma

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Les meilleures adaptations littéraires du cinéma

S’inspirant mutuellement depuis les premiers tours de manivelle de l’histoire du cinéma, Cinquième et Septième Arts sont liés l’un à l’autre et se déclinent à travers une multitude d’adaptations riches en émotions. Aussi haletante sur le papier que sur grand écran, l’intrigue est au cœur du processus d’adaptation et peut être revisitée d’une multitude de manières, comme le prouvent les cinéastes qui prennent le parti de l’audace stylistique ou, à l’inverse, ceux qui retranscrivent fidèlement l’œuvre originale. À l’instar des reprises musicales, le succès d’une adaptation littéraire se mesure généralement à l’ampleur qu’elle insuffle au livre dont elle s’inspire et à sa capacité d’en restituer l’essence. Un exercice qui peut se révéler plus délicat qu’il n’y paraît, comme la découverte du public n’est pas totale, puisqu’elle s’opère en comparaison de l’ouvrage de référence. Tandis que le Salon du Livre de Paris ferme ses portes, focus sur l’art subtil de l’adaptation.

De la plume à l’écran, il n’y a qu’un pas. Adapté six fois au cinéma, Gatsby le Magnifique en est l’exemple comme Herbert Brenon l’adapte pour la première fois dès 1926, dans une version muette noir et blanc, un an seulement après sa parution en librairies. Retrouvant ses lettres de noblesse avec la flamboyante version que Baz Luhrmann lui consacre en 2013, le classique de F. Scott Fitzgerald est aussi culte qu’intemporel. Faisant de ce classique de la littérature américaine un mélodrame jazzy et enfiévré, le réalisateur de Romeo + Juliette (1996) en profite pour retrouver le comédien qu’il avait révélé une quinzaine d’années plus tôt, Leonardo DiCaprio, et faire son baptême de la 3D. Un pari gagnant au vu de l’enthousiasme que suscite le film qui, sélectionné en ouverture du Festival de Cannes, fait souffler un parfum d’Années Folles sur la 66e édition.

Figure majeure du XXe siècle, F. Scott Fitzgerald a marqué son époque, en peignant un portrait sans fard des contemporains de son temps. Chef de file de la Génération perdue, il possédait un style d’écriture très visuel, qui explique sa passion pour le cinéma. Deux ans avant sa mort, il signe l’unique scénario de sa carrière : Trois camarades (1938), un mélodrame prégnant que Frank Borzage met en scène, en confiant les rôles principaux à Robert Taylor, Margaret Sullavan et Franchot Tone. Une brève mais intense incursion dans le monde du Septième Art, qui ne fut pas la seule de ce genre de la part d’un auteur. En atteste la collection Écrivains à Hollywood des Trésors Warner, où figurent notamment Ben Hecht, Gore Vidal ou Roald Dahl, dans un registre bien moins enfantin que celui de Charlie et la chocolaterie ; qui a aussi fait l’objet d’une adaptation très colorée de Tim Burton en 2005. Retrouvez l’ensemble de cette collection en DVD, en cliquant ici.

Si six adaptations pour un roman peuvent sembler beaucoup, d’autres œuvres non moins cultes que Gatsby le Magnifique ont tellement fasciné les cinéastes qu’elles sont devenues des modèles d’adaptation. Tandis qu’une cinquième adaptation cinématographique du personnage de Peter Pan est en préparation sous l’égide de Joe Wright pour cet été (15 juillet) et que Le Livre de la jungle de Kipling bénéficiera d’une version live-action en 2017 – marquant le passage à la réalisation d’Andy Serkis – un autre personnage affilié à l’univers Disney retrouvera le grand écran en 2016 : Tarzan. Adapté à plus d’une cinquantaine de reprises depuis qu’il est né sous la plume d’Edgar Rice Burroughs au début du siècle dernier, L’Homme Singe n’a pas pris une ride et le prouve en faisant l’objet d’un nouveau film très attendu, avec Alexander Skarsgard dans le rôle-titre et Margot Robbie sous les traits de la jolie Jane. Aux manettes de ce film qui promet d’être épique, on retrouve l’expert de l’adaptation littéraire David Yates, le réalisateur des quatre derniers volets de la franchise Harry Potter.

De plus en plus plébiscitée par Hollywood, l’adaptation de sagas littéraires a su s’imposer comme un genre en soit. Alors que porter un best-seller à l’écran était déjà monnaie courante, les œuvres littéraires se déclinant en plusieurs tomes intéressent de plus en plus les producteurs. Saga au succès planétaire, l’heptalogie de J. K. Rowling est ainsi devenue une octalogie au cinéma, comme l’ultime opus a été divisé en deux films – Les Reliques de la mort, parties 1 et 2 – pour le plus grand plaisir des spectateurs. Chris Columbus (Maman, j’ai raté l’avion), Alfonso Cuaron (Gravity) et Mike Newell (Donnie Brasco) ont aussi mis leur pierre à l’édifice, en insufflant une magie supplémentaire aux livres que dévoraient les inconditionnels de l’apprenti sorcier. Une magie qui se vit désormais grandeur nature au Warner Bros. Studio Tour London (plus d’informations ici).

Autre licence culte à avoir été revisitée sur grand écran, celle du Seigneur des Anneaux a connu un beau prolongement à travers la trilogie du Hobbit. Fan de la première heure de Tolkien, Peter Jackson a rendu un vibrant hommage à son auteur favori, en consacrant à son livre non pas un mais trois films : Un voyage inattendu (2012), la Désolation de Smaug (2013) et la Bataille des Cinq Armées (2014). Aussi longs, qu’épiques et ambitieux, ces trois opus ont donné l’occasion au cinéaste néo-zélandais de se livrer à quelques écarts scénaristiques en créant, par exemple, le personnage de Tauriel (Evangeline Lilly), laquelle était absente des pages de l’œuvre originale. Dans une veine d’autant plus libre, Guy Ritchie a considérablement dépoussiéré les romans d’Arthur Conan Doyle, en proposant une version résolument punchy de Sherlock Holmes, dans un diptyque porté par Robert Downey Jr. sous les traits du fameux détective et Jude Law sous ceux de son fidèle acolyte, le Dr. Watson.

À la télévision, impossible de ne pas penser à Game of Thrones, la série hautement cinématographique qui a popularisé la saga de George R. R. Martin, lequel est toujours en cours d’écriture actuellement. Que ça soit sur petit ou grand écran, la tendance dominante en matière d’adaptation littéraire semble se situer au registre de la SF. Qu’il s’agisse de romans graphiques (Watchmen – Les Gardiens), de comics (Man of Steel) pour Zack Snyder et Christopher Nolan (saga The Dark Knight) ou de thrillers d’anticipation, comme Francis Lawrence avec Je suis une légende (2007), la science-fiction est aussi foisonnante dans la littérature qu’au cinéma. L’adaptation peut également prendre des chemins détournés, à l’instar d’American Sniper. Si ce biopic poignant centré sur le parcours hors du commun du Navy Seal Chris Kyle est tiré de l’autobiographie de ce dernier, il en est aussi l’initiateur, puisque Jason Hall – scénariste et producteur exécutif d’American Sniper – avait manifesté son intérêt pour cette histoire avant même que Kyle n’entame l’écriture.

« Nous avions décidé de raconter cette histoire bien avant que ce best-seller n’existe, mais grâce à celui-ci, on a pu bénéficier du point de vue de Chris, et cela nous a bien évidemment influencé pour écrire une histoire qui raconte ses aventures le plus fidèlement possible », souligne le producteur Andrew Lazar.

Enfin, le plus grand des challenges réside peut-être dans l’adaptation d’une œuvre réputée inadaptable, à l’image d’Inherent Vice, libre relecture du roman à intrigues multiples de Thomas Pynchon, toujours en salles actuellement, tout comme American Sniper. Profitez du Printemps du Cinéma pour les découvrir !

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