La Tour Infernale, Bullitt, Le Kid De Cincinnati : Steve McQueen en 3 films culte
Publié
Le 24 mars dernier, Steve McQueen aurait fêté ses 90 ans. En guise de cadeau d’anniversaire aux fans, retour sur la carrière de cet acteur remarquable, à travers quelques-uns de ses films incontournables : Le Kid De Cincinnati, Bullitt et La Tour Infernale. Trois preuves que “le roi du cool” le restera toujours.
Le Kid de Cincinnati
Sorti en 1965, Le Kid de Cincinnati célèbre cette année ses 55 ans. Réalisé par Norman Jewison, ce long-métrage emblématique de la filmographie de Steve McQueen brosse le portrait d’Eric Stoner, un as du poker à La Nouvelle-Orléans. Tenant son titre du surnom du héros principal, le film transporte le public dans les années 1930, au coeur d’un duel entre le Kid et Lancey Howard (Edward G. Robinson). Ce dernier n’est autre que le maître incontesté du poker et compte bien tout faire pour conserver son statut. Avec une bande-originale signée Ray Charles, une atmosphère prenante, des scènes de jeu captivantes et un Steve McQueen aussi bluffant qu’à l’accoutumée, le film a de quoi rafler la mise auprès du public. Une référence au point que le type de poker pratiqué dans le film, à cinq cartes, est depuis surnommé Cincinnati Kid.
Faîtes vos jeux en redécouvrant Le Kid de Cincinnati en VOD.
Bullitt
3 ans après avoir mis le public au tapis dans Le Kid de Cincinnati, Steve McQueen mène l’enquête dans Bullitt. Sous la casquette du lieutenant Frank Bullitt, en charge d’assurer la protection du mafieux Peter Ross, le comédien déploie l’étendue de ses talents et ne fait pas défaut à son surnom de “Roi du cool”. Dans ce film mettant aussi en vedette Robert Vaughn et Jacqueline Bisset, le réalisateur Peter Yates décrit le meurtre de ce gangster et la quête de l’officier Bullitt pour trouver le coupable. Un long-métrage acclamé de toutes parts et encore souvent cité par les grands noms de la profession. Depuis 2007, il est même conservé à la Bibliothèque du Congrès américain pour son “importance culturelle, historique ou esthétique”. Entré dans la légende pour sa scène de course-poursuite sillonnant les rues de San Francisco, Bullitt a reçu l’Oscar 1969 du Meilleur montage ainsi que le Prix Edgar-Allan-Poe du Meilleur scénario.
Roulez des mécaniques grâce à Bullit, disponible sur plateforme VOD.
La Tour Infernale
Tout aussi incontournable que les deux titres cités ci-dessus, La Tour Infernale est sorti en 1975 et souffle donc sa 45e bougie. Devenu l’un des films catastrophe les plus marquants du cinéma il met en lumière deux mythes du septième art : Steve McQueen et Paul Newman, acteurs les mieux payés du monde à l’époque. Doté d’un budget renversant, le long-métrage ne compte pas seulement sur ce duo étoilé, puisque des noms comme Faye Dunaway, Fred Astaire, Richard Chamberlain, O.J Simpson, Robert Wagner, Robert Vaughn ou encore Susan Flannery s'ajoutent à ce casting de haute voltige. Le spectateur est ici invité à l’inauguration du plus grand gratte-ciel du monde, à San Francisco, en compagnie de quelques centaines d’invités. Alors que la fête bat son plein au 135e étage, un incendie se déclare dans le local technique situé au 81e étage. Sous les traits du colonel des pompiers Michael O’Hallorhan, Steve McQueen tente alors tout pour empêcher la propagation de ces flammes destructrices et ainsi sauver les vies des hôtes. Porté par son suspense à couper le souffle, La Tour Infernale a remporté trois Oscars, deux Golden Globes et deux BAFTA à sa sortie, et est par la suite devenu une source d’inspiration pour de nombreux autres films. “L'archétype du film catastrophe dont Hollywood a la formule : une construction scénaristique béton bâtie sur un insupportable crescendo dramatique et une bonne dizaine de scènes clés censées marquer le spectateur”, résume Télérama.
Vibrez face à un Steve McQueen tout feu tout flamme, avec la VOD de La Tour Infernale.